double vrille




– on mange des bébés et on boit leur sang.

C'est terrifiant,
trois cents cranes résonnent de la guerre pour des heures
la violence enrobée d’héroïsme, d'honneur,
de fierté,

l'Amérique sanglante tente de sauver sa face en déguisant les massacres par la bravoure , l'engagement envers la patrie,
combien sont..
...si peu nombreux...  ceux qui savent que les guerres sont des stratégies économique,
le sauvage ne fait que défendre sont territoire,

envahisseur et meurtriers,
vengeurs

les meilleurs sont ceux dont la force les maintiens dans l'humiliation et la boue,
le soldat perd son âme dans l'erreur et l'entrainement,

le front est un échec de l'humanité,

pire quand il devient un divertissement,
la guerre est un genre,
comme un sentiment accordé aux hommes,

les mots sont placés telles que les couilles doivent vibrer,

comment en sort le garçon qui doutait de sa force ? comment en sort le garçon désigné comme sauvage ?

la censure explose comme la cervelle de l'enfant;  première scène,

le monde recrache les morts aussitôt broyés,

la revanche n'est pas dans l'absurde,
la vengeance est dans la vérité,

rien de nouveau,
mais les moyens aujourd'hui sont titanesques,

les femme chauffées dans la salle en face,
(cf 50 shades of grey)
ce soir les retrouvailles scénarisées

j'ai jamais eu autant de coup de kalash dans la tête, mon cerveau à explosé,
ma respiration s'est coupée, agressée

c'est pas facile d'arrêter un cœur qui bat dit le héros,
je me demande comment aider,
régler,
changer,

comment atteindre ceux qui s'éparpillent peureux des lumières allumées?

je comprend pourquoi tant se toisent,

les ondes des télés tuent pour de bon,

l'homme devient soldat quand il se sent trahis, quand il a trouvé le moyen de remplir son vide intérieur, sa carcasse si pauvre de vrai, gonflées de mensonges,
la raison plie trop facilement face à la menace,
surtout quand celle ci est invisible,
elle hante,
tout le monde serait prêt à tout pour débusquer d’où vient le mal, tout le monde serait fier de l'anéantir,

malheureusement il n'y a pas un mal
mais la manipulation ,

j'ai peur que ce soir ceux qui n'étaient pas violents le deviennent, enflammés eux aussi par le courage, par la preuve que les héros seront toujours honorés par les idiots,

le martyr malgrès ses bouts dispersés
reconstitués par l'honeur par l'histoire,

merci clint eastwood

PAIRE



 

OMA 1 ALBOSS 1...