Caracalla










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colisée














carnet rome


0 - Vignette Expo : Konrad Mägi (1875-1925)

1 - Alice Rapporte du talus de la colline au dessus de Tresatavere ?? unRhizome

2 - vue d’en haut , la ville pullule de toit et de tétons, les humains s’oublient, ils sont sales et ont beau construire des trucs immenses ils sont sales.

3 - « Put Off the light she said, I thought « this is my future » Trui waalwijk. Notre rencontre Hollandaise s’inquiète de l’attitude de cette génération impérieuse qui utilise les mots comme des armes et qui garde son sang froid.

4 - l’arrivée ne fut pas émerveillée à cause de la brume/bruine. Rome est mouillée, les blocs du faste dégoulinent. L’antique se remarque par la boue autour des ruines. La Renaissance reste à l’abris.
La Catholique se distingue par le nombre de ses germes. Dans un virage un vieux souvenirs, sans m’attendre depuis dix ans était au rdv.

5 - Maltheureux pressentit confirmé, des hommes dorment nombreux aux abords de la gare. Francesco Baccini - Qua qua quando

6 - Les filles, n’est ce pas le plus bel accueil qu’une première soirée dans un lieu associatif inspirant de sa faisabilité et de sa logistique simple. La signature du lieu ; mur recouvert de femmes historiques activistes chacune a sa manière. Des portraits, des noms pour aujourd’hui, des oeuvres pour demain. Chère je ne sais jamais s’il faut encourager la lecture du passé ou foncer dans le présent ? Ne pas ignorer seulement. Alors ce qui a été pensé, écrit et surtout quand la lutte fut nécessaire pour que la formule soit reconnue aujourd’hui.

7 - Affiches Casa delle donne : « La debolezza degli uomini uccide le donne. » (La faiblesse des hommes tue les femmes). -Prenons féminins terminant tous par A- riunite in assembla il 10 maggio 2006 alla Casa internazionale delle donne, Roma

8 - « La fonte degli errori negli uomini è proprio la debolezza dell’amore della verità rispetto alle altre passionio. » Simone Weil ( La source des erreurs chez les hommes est précisément la faiblesse de l'amour de la vérité par rapport aux autres passions.) Photo Claudia Mandoline

10 - « Si notre amour s’éteignait, le monde serait sans amour. » Lucrezia Borgia (n.186)


11 - Nous traversions les ans, celui ci me parait plus franc que tous. L’italie à son creux romain rattrapé par l’origine, pas dupe, célébration, ivresse, joie, chants, musique, bouffe. Puis Angelo mai, conduites, introduites, refoulées

17 - la chaîne de St Paul

20 - la lecture du discours « Doverno essaie tutti feminsti » de Chiamananda Negozi Adichie. L’un lisait et l’autre l’accompagnant au Kalimbo. S’en suivit une discussion où le public partageait ses expériences d’éducation Italienne et l’importance de la sensibilisation au féminisme.

27 - L’UNA & L’ALTRA

28 - Salle polyvalente associative menacée de fermeture par la municipalité parcequ'au contraire de la politique touristobourgeoise, la structure est sans profit sinon sa mission déterminée.

32 - C’est incroyable comme ce séjour me correspond !! En suivant les premiers jours au sein de la maison des femmes. Nous avons été dans un bar - librairie Tuba où nous avons rencontré des personnes liées par le théâtre, le féminisme, l’occupation de lieux à Rome, le soucis des prisonniers (en ce dernier jour de l’année où la célébration libre n’est pas permise à tous) Aussi le livre retraçant 27ans de l’activité de Motus, compagnie dans la quelle se produit Silvia Calderoni personnage - respiration de session de travail administratif à OÙ. Alice à ouvert plusieurs livres, il y en avait un de photographie questionnant le portrait. ( photographie de 1928 d’un corps de femme allongée au sol de la rue. Étant à TUBA je réalise que c’est un lieu dont beaucoup ont formulé le souhait, c’est donc possible. Un lieu où lire, boire du vin, discuter et organiser des festivals de rencontre d’écrivains et permettre la rencontre désarmée.
Boire entourées de livre, à ton vagin, au vin et aux chips.

33 - Nécessité de définir ? Quand on ne sait pas, on projette au risque de l’erreur.
Georgia O’keeffe - Stuck in the middle with you
Les flics sont déployés dans la via del Pigneto au prétexte de deals survenus des années de ça. D’autres hommes sont posés là, il jouent au foot avec une balle de papier, fumant lentement des cigarettes. D’autres écument des bars tentant de vendre des nécessaires de Tabac et bracelets. 



34 - IO SONO UNA FEMINISTA

35 - Tony fait des ateliers de théâtre inspirés de Pasolini - Les ragazzi

36 - DISTRUDERE UNA MODA DI PARLARE - CAMINO LUNGO

38 - VIOLENCIA VERBALE - VIOLENCIA PHYSICA

39 - MA SONO FEMINSITA !

40 - ILS ONT DÉCLENCHÉ LEURS PAROLES FAITES D’EXPÉRIENCES D’ITALIENNES.
ECO = LOGIQUE
VAGAL - VOGUE

41 - BIODIVERSITÉ - MALAISE - NERF

42 - TRANSFEMINISME CAGNE SCIOLTE 








Mika

Il dit que c’est de la chance.
il oublie la détermination de sa présence, de son acuité, il oublie l’appareil qu’il trimballe, il croit que l’outil l’accompagne et que c’est évident.
Il est arrivé il y a peu à Marseille comme presque tous, à la différence de chacun il n’y a rien projeté dans cette ville, il s’y frotte dans le sens magnétique. Il lui donne sa charge d’énergie, de temps, il abandonne ce que nous sommes nombreux à remettre au week end ou a l’intermède. Il s’octroie la liberté de suivre des sensations, des curiosités, des intuitions, il creuse sans chercher, il découvre se qui semble s’être révélé pour lui cavalier armé de son appareil. La réalité s’agence dans son oeil puis son cadre et le trésor est enregistré. Pour qui sinon nous ? parce qu’à la suite de la prise de vue il y a le classement vers les dossiers titrés de métaphores - philosophiques parfois même écrite en grec comme si les temps s’écrasaient en un seul, celui du vivant, ce temps là passé au tri à la sélection, au travail artisanal d’édition, seul avec ce que son corps imprime avec ce que son agilité sait enregistrer, seul il façonne. Une articulation parmi d’autre certes mais une articulation particulièrement soignée comme si les messages pour lesquels aucun de mes mots n’oseraient traduire, était transmis par le punctum pur. Hors de la familiarité des parcours artistiques, un rendu construit par sa propre singularité.

Pour cette exposition sont présentés :
« Soleil noir de minuit » livre auto-édité, projet d’un an plein.
« La fuite en Égypte » série réalisée autour de la Porte d’Aix depuis fin 2017 jusqu’à hier.
une cohabitation entre les éléments des séries « visions » et « images mentales »

« La photographie est surtout ce qui me permet de vivre. »

Cela peut paraitre aberrant parce qu’il est évident que l’on puisse mener sa vie sans enregistrer sur pellicule ce qui la compose. Pourtant cette activité lui est apparu très tôt comme essentielle à son existence. Se réveiller chaque matin et se dire qu’aujourd’hui sera le terrain de phénomènes multiples, se dire que peut être son rôle est là, dans le fait d’être témoin de ses subtiles apparitions, apporte une légitimité à ses déplacements. D’autres part même si l’image est désormais consommée par tous, partout, il n’empêche qu’elle exige quand on s’applique à la produire puis à la reproduire un certain sens de l’esthétique et de la composition, faculté qui ne sont pas innées et font appel à une sensibilité aiguë comparable à celle du philosophe. Aujourd’hui, la photo est une réflexion qui se concrétise dans l’action et aboutit à une méditation. La spontanéité – le moment suspendu – intervient pendant l’action, à la prise de vue. Une réflexion sur le propos la précède. Une méditation sur la finalité la suit. C’est là, pendant ce moment exaltant et fragile, que s’élabore la véritable écriture photographique : la mise en séquence du réel.
Le souffle de l’écrivain est alors nécessaire à cette entreprise. Le photographe, n’est-il pas celui qui écrit avec la lumière ? Mais à la différence de l’écrivain qui possède son verbe, le photographe est, lui, possédé par sa photo, par la limite du réel qu’il doit transcender pour ne pas en devenir prisonnier.
Une fois faite, c’est à dire, après avoir déclenché l’appareil, la photo est transmise au monde de façon quasi instantanée (parce que nous n’avons pas intérêt à échapper à notre époque sans doute.) Alors insufflé sur le terrain internet, les clichés suscitent d’autres réactions que celles lors de la prise, comme dans la rue par exemple quand les humains, sujet de portraits discutent de cette considération inhabituelle, où quand visant un détail d’autres si penchent alors… Une fois les images transmises les échanges sont d’une autre dimension, certainement que ceux-ci l’encouragent à continuer.

https://www.instagram.com/mikadamaz/