Iceland Text I

Nous avons parcouru tout les reliefs d'un seul monde, la terre fraiche de ses rondeurs, pas encore altérées, rendues polie par les orages, l'étendu d'éclats, les montagnes découpées par le choc passé, visible sans avoir été vu. Nous binôme bipède guidés une fois de plus par d'autres, en quête d'arrivée Vivants, par hasard sous le ciel impitoyable de son emprise, si solide contrairement à nous tremblants.

Les chemins s'abordent différemment suivant l'enthousiasme, mais toujours l'urgence instinctive de se mettre à l’abri pour la nuit, l'hostile rend serein, l'échappée sauvage commence derrière là ou tous communiquent.

Suivre un chemin tracé par l'usure d'autres au milieu de l'hostile on ne fait confiance qu'en ceux qui sen sorte. Dommage pour les traverses et les surprises alors, pressé par la peur de perdre du temps.

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A quel point sommes nous ,si inconnus les uns envers les autres mal grès la proximité  Se faire tatouer le désert pour ne pas oublier que les châteaux sont de sable et de pierre, les monuments d’hommes sont morts et je préfére voir la montagne mouvante.


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Le plus haut des pics pose confortable sur la mer
L'admiration face aux éléments
 sans vocabulaire, sans expression sinon celle du rejet absolu de soi dans ça

Iceland Text II

Qu'il soit question de course ou de rencontre, la valse sans fin, la même - Spirale sans savoir.

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Deja trop d’espèce ont disparu si bien que la collecte d'aujourd'hui semble imaginaire.
L'extinction ne concerne pas le présent, et le recul semble nécessaire pour admettre les évidences,
l'analyse plutôt que la sensation et le temps de la recherche déculpabilise.

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VITESSE = RÉALITÉ
or, le décompte - humain - du Temps , s'accélère.

Seule la lumière échappe à la mémoire

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des blocs faits d'air, la terre s'effrite et pourtant tient
Une carrière d'homme à même le trou,
 terreau fertile entre les nuages

le cycle lent commence tôt,


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  prendre la chance par la main et aller jusqu'au bout de l'amour 


la patience en vain, la curiosité sans fin/
le collectif est trop nombreux pour etre pris en consideration, quand ca deborde le besoin entre nos deux bras on prefere attendre la main de lautre
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contre son corps plutot que la musique en choeur,