La fin




 

La fin de certain brusquée par la faim d'infini d'autres 
peureux de la brièveté ils s'acharnent à extraire de chaque seconde le meilleur profit

la conscience


Qu'il s'agisse d'écrire 
qu'elle s'agite à s’écrier
la conscience s'amuse à circuler



même aire, bétonnée contrôlée
même ère,
partout
contre tous,

l'inspiration

Tant de choses me viennent, toutes me traversent , l'inspiration retenue de peur qu'elle s'essouffle, l'expiration reportée aux prétextes de conditions autres,

    Il y a l'espace et le temps et l'amour,

Il y a les arbres qui dansent lentement bien loin du ciel clair, les oiseaux semblent y voler plus vite.

Trève


Ciel dégagé lumineux,     bande ouverte.
    Beaucoup de traits bleus dans un rêve.
Trève
   Entre deux pages de vocabulaire.
Rêve de cécité oculaire. Rêve d'avion a prendre.

Au réveil ban d'oiseaux synchronisant leur vols.
Inaccessibles.
Inutile de se projeter dehors avant que l'éclaircie ne se gâte..        voila ça bouge, le gris l'emporte.
L'éblouissement restera associé au réveil, au commencement.

sans soi

Sans subir , percevoir, pendu au monde, sans soi, dans la chute digne de celui qui attend.

La lune confirme sereine
Quand bien même la dérive des hommes, l'éclat ne cesse, de se remplir, de se vider, de tourner, d'apparaitre, de se voler,
Qu'importe les extrêmes elle vit son cycle,
Immuable repère, qui accompagne les penseurs de la nuit, partageant leur solitude:
Mais n'est elle pas la preuve, cet astre qui n'aurait pas la parole sans le soleil, fidèle sans la rencontre.
la chaleur ne nous atteins plus
la surface est brulée le potentiel reste cru,

On a toute la vie pour être, le temps matière transformable, le temps espace coupable,
Être, se mouvoir, dire, créer
Tant de moyen que parfois il a le vertige,
tant de possibilités,
l'erreur y est comprise,
Le bon sens confirme pourtant par la récompense de la surprise,
d'un sourire, de la sincérité, de l'émerveillement, du silence, de l'accord, de l'harmonie,
sont de beaux indices de la justesse,
sans cesse se réajuster doucement pour ne pas être violent avec soi même ou aveugle des autres,
confiant.
Cette pute d'idée qui me ronge le crane
qui demande a chaque éclat une dose à consommer,
alors je consume rapidement la cigarette qui me prive de deux doigts
goulette lentement la bierre qui occupe tout la main,
alors rendue à trois doigts maladroit restant,
qui ne sont même ceux de la main qui écrit je tape enragée.

Quelle pute cette idée qui germe sans fleurir
me tiens a résidence pour la rançon d'une finalité,
une finalité d'écrit rendu édition,
pour rien de plus qu'un prétexte d'ordre,
une flemme enflammée remise à plus tard,


il faudrait un certain matin

j'ai depuis bien dormi,

sécher ses mots qui dégoulinent d'insignifiance,


débrancher le chauffage pour brancher l'ordinateur , il faut choisir
L'espace nocturne scintille puis fond,
La vision réflexive superpose les masses aux vapeurs,
Le cerveau s'y retrouve, s'y éveille.

    L'oiseau de l'aube s'agite, graille la veille dans le fossé,
la ville se synchronise par la clarté cruelle qui découpe les surfaces de l'ombre.

    Voir l'autre qui dort, voir celui déjà dressé,
Les douleurs se réveillent aussi, alors la peine, alors la joie d'en avoir.

L'intuition se précise, l'erreur s'est repentit dans son repos, s'en suit la promesse d'une éthique heureuse,

Maintenant le matin relativisé il faudra se motiver à la vie.
Nos floraisons seront
l'heureuse ponctuation,
le devoir en attendant de fléchir

l'ouvrage, notre propre grille
on s'y applique, on s'y reprend tout les jours
être bien sûr que le désespoir fataliste nous correspond encore,
l'ajuster, l'affiner,
jusqu'à la dissimulation totale.

mélasse universelle

Manipulée pétrie faite de pression aplatie pliée,
dans un sens,
puis dans l'autre,
a nouveau pétrie, à nouveau étalée jusqu'au déchirement 
puis le replis
 puis dans l'autre,
l'infini feuilletage de ma vie de main en main
en expansion comme l'univers

ça crie dans les abysses  vibrations enfouies  tremblement imperceptible cœur palpitant

Il en est de belles formes vivantes
sur elles même le corail grandi
se nourrissant de poussière et de déchets
dans l'abysse les couleurs,
le rire dans la peine.

-

comme une jarre de glace fondue 
oui la brume fraiche,

oui l'espoir
autour du quel danser,
celui marque l'ombre
qui sonne l'heure.
La compassion bordait la plaie de son étroite
empathie,
ça suffit!
il faut de l'air pour que ça cicatrise,
brèche refermée,
Être entier.

Balcon parfumé d'Asie, regarde l'orient.

La petite elle, j'y vois l'écume, elle flotte dans le conflit, consciente, rageuse, déjà déracinée, à l'abordage du continent. née de l'union afro-asiatique, cordée à la mère,  celle la même de l'encens, le père rêve rasta respire ganga.


Quand la page est vide alors l'écriture à propos d'elle même, de son prétexte,
la rempli.
Ce qui se vit sans se voir,
soldat pute ou pigeons, singularités remplacées à jamais par le multiple,
la manipulation, la corruption, l'esclavage, l'enfermement, la privation, l'abus,
l'atteinte.
C'est si commun,
c'est si triste ce commun.

-

L'Horizon c'est pour les riches,
d'où cette fatalité de la misère face au mur?

-

Ces boulevards trop grands pour moi.
Ces lumières qui m'épuisent,
privatisées
cet artifice à l'ennui existentiel.
J'ai quitté un ami sans en rejoindre, j'ai feint l'autonomie,
je me vois comme je me sais un peu perdue quand l'autre esquive.



Août était une ellipse

ce parasol planté
dans les cailloux,

nous ne l'avons pas eu,

mais la marche indolore,
le repos nous rappelant à l'ordre,

le soleil aura brulé nos tripes,
nos os en rayonnent encore.


Tout ceux qui nous hantent du vivants sont ils alors libérés au néant ?

Quand on est seul et épuisé
quand personne ne cherche à nous retrouver.
Ca s'épuise ça se dégrade ça passe inaperçu
c'est la pire quand enfant tu crois que le mal se débusque non il se chasse dans l'intime malin.

Une fois né tu dois vivre maintenant,
allé bon courage 
affronte l'antipathie
renvois la balle.
 
je ne veut plus savoir quelle partie tire sur les nerfs, et engendre la gène, maintenant le corps souffre , le foyer ne doit pas être identifié pour ne pas être entretenu, comme un caprice, qu'il se calme, en attendant c'est le tout qui malaise.