L’évidente banalité n’affaiblit en rien ce prodige,
Lorsque appelés par un goût, une odeur,
Ce qui constitue l’enfance ressurgit

Le souvenir revient sans indice sur sa captivité.

L’été en Provence, la chaleur assourdissante,
les corps las, accordés au rythme lourd,

les nuits impossibles,
les rêves éveillés,

les soucis qui se taisent avec la sieste,

Trêve précieuse.




Je réalise la perte et les retrouvailles.
valeurs et sensations initiales,
l’Ouvert ..
aucun sorbet de la ville ne vaut cette émotion.

Le lever du jour, dynamique avant l’écrase.

Prendre la route au matin
frissonner au moins,

Scruter sans l’aveuglement,
sentir avant le brasier,
les nuances du ciel si calme encore,
dynamisme certains vers le zénith,

Trêve,

juste le temps que le rêve se dissolve,

que le corps reprenne la confiance de sa force
pour s’y abandonner aussi.

Les verts se distinguent,
faunes et flores s’animent,


éternelle saison au temps confondus en chacun,

Aux souvenirs, aux espoirs niés,
le plaisir de sentir, à part égale du corps l’effet des rayons

Les parfums qui suintent dans les chambres d’amis,
l’activité suspendue,
les parents prennent congé, prouvent le possible,
revers du responsable,
de se bâtir un gîte d’accueil où enrichir sa vie.

arroser les plantes de claire