use



l'usure cérébrale est entamée au moment même où l’articulation raisonnable s’enclenche, les canaux sont déjà atrophiés, aucune idée de ce qui pourra en sortir au vue de l’encombrement. Mon crâne jamais ne s’ouvre et pourtant mon cerveaux s’écoule perdu dans les substances il git jamais mou toujours faisceaux vers l’autour vers ceux qui, ou disparus. La tête ailleurs j’avance décapitée, l’épiderme s’épaissit se recouvre d’un duvet insolent, les muscles braillent et s’échauffent gorgés toxines chaque jour l’ascension, chaque jour la déception, ne pas avoir produit une  entaille dans la croute cynique. Si ma tache est au jour limpide  heureuse, qu’elle puisse refléter le ciel qui lui ne s’est pas sauvé, témoin de nos délire,


school


























Nous sommes une temporalité inédite qui comme toujours esquive à qui ose transcrire, qui imprègne celui qui ose s’y livrer. le poids comme le souffle n’ont pas lieu dans les mots, bien qu’ils le peuvent. Accordons les plutôt à ceux qui n’ont pas la parole permise. 
Parties de cet ensemble de muets, étouffés nés, à coups freinés, la faille de l’autrui insuffisance pour l’autre, acouphènes, parmi toute la trame ramassée des jours qui se poursuivent plus arrogants les uns des autres, retour sur mars où l’amoncellement des corps au pas des portes n’empêche pas le refuge de l’habitant, beaucoup se terrent, nous dans l’amour, d’autres dans le collectif, refuge du désastre d’un paroxysme de l’abomination, ça bascule. 
L'humanité en phase terminale se relève par sursaut, les belles choses surgissent, on ne peut nier le déracinement, on considère l'effort de produire des relations nouvelles
























nèfle naïve

Mâchoire chaussée avalant digérant la plainte, résiste encore à l’effacement physique, ce corps qu’il faut cacher coincer abriter sauvegarder parce qu’il l’exige parce qu’il l’emporte, déterminant le compromis avec l’esprit qui lui n’attend que de s’incarner partout ailleurs jusqu’à la vibration sautillant des doigts aux lettres alors que les doigts justement sont devenu bois glacés. 

Je ne parviens pas à saisir l’échéance des délires mes dents se confondent avec l’égout. 

Abstraction nouée.

Fente cérébrale. 

Cet entre raisonnement entre mémoire,

nèfle naïve. 

ne pas enfler, sortir de soi cette sale pression de ne pas savoir sur quel fil tirer en premier. Tous sont franges, la rage baille d’ennui. l'accoutumance à l'atroce mute son cri, l'explosion orchestrée résonne meurtrière, la vengeance inaccessible domaine privé au mépris des milliards de peuples victimes.


FAUT ÉCRIRE, IL S’AGIT D’ÊTRE PAS PASSIVE,

L’ÉPOQUE DE LA SUFFISANCE DE L’ÉCLAT EST TERMINÉE, 

RAPPORTE CE QUE TU ENTEND, TRANSFORME EN THÉÂTRES LES FRATRICIDES, ÉLABORE UNE CHORÉGRAPHIE DE SON GESTE, INVENTE LE SCÉNARIO DE LA CENSURE, RÉDIGE LA DÉMONSTRATION, RACONTE LE MENSONGE

ADRESSE TOI À L’ASSAUT...



le parmi la

Seulement des humains parmi les êtres
des êtres parmi les choses
les choses parmi les
les parmi le
le parmi la















sans merci

En manque d'inspiration tu me serre. Et ça repart, je respire, les choses alors, les ombres aussi,  
l'air, la brise, tes cheveux qui cherchent la lumière plantée sur ton crâne comme une dune, crique secrète tu accueille le cancer que je suis. J'ai envie de toi comme d'une proximité tel que l'oubli, ce frisson chaud qu'il puisse nous parcourir jusqu'à l'épuisement, sans merci.

poison


Continuer jusqu’à la limite, quand la décharge l’emporte sur l’équilibre vital.
Son système s’est administré son propre poison, réaction à l’agression interne, à l’absorption acide.
Le cours quotidien est régulièrement interrompu par des phases de mal être où l’excès manifeste son désaccord.

Sans savoir où les émotions tendent, elles accrochent et se déclenchent gyrophare alerte rouge quand la balance crisse d’être à toute vitesse en surcharge d’un côté et stérile de l’autre.

Noé

Passé le déluge, à venir le délire, désormais l’arche chavire.
Les espèces ne sont plus à sauver, Noé se noie, l’humanité est nettoyée.




Tout consigner ; tortures, fusillades, bombardements, immolations, expropriations, examens, enjeux, cohabitation, peuple, circonstance, privation, abus, réunion, manifestation, accord, contrat, pétition...
J'hésite entre la mise en pluriel ou le général, le multiple accoutume alors que lasse la généralité.







CORROBORATION





 


Gravité soluble, à la tienne sera la notre.
La page tremble, tenue par ton unique force.
Le vertige insolent ne rend lucide que son malaise.

vielle encre






notes

Je vous met à l'infini parce que ailleurs tout est plein bouché.




Être concerné, un état ?

Un an après

Les pieds pointés sur les tomettes froides, la peine penchée par la fenêtre, tout les jours appelle mon bond, les joues arrachées par le bitume.


elle donne sa vie pour autrui 
mais la misère est sans rancune

il étudie ce qui lui nui
il dort le jour

edition




l'autre jour la torpeur du paysage passage par la saignée du pays

se croire écrasé

se croire écrasé
mouvement à l'air cinétique transporte l'expérience dans la distance  espoir en fait   et d'infini   contre l'habitude moisissure      du haut d'aujourd'hui d'un côté l'atrocité lancée à tour d'égo emportant ressources et ou innocence    remportant le potentiel progrès de l'autre la plaine initiative pleine de bonnes intentions celles réfléchies ou intuitives     celle ingénieuses qui tendent à l'amélioration    ce sacré singe a existé trio bouche yeux oreilles bouchés ne rien vouloir comprendre a renoncé   même lui aspire expire et recommence avant l'extermination totale de son espèce      la voie vite tracée  quand on évite les croisements à regarder ses pieds le mérite d'être fauché dignement t'inquiète sans signal,s'est induit au scotch simple pas d'accroche l'intention tout de même n'est il pas   Faire croire que c'est l'autre qui l'a voulu glorifier le futile exagérer encore et toujours les limites explosées quand les frontières se confirment se construisent s'épaississent jusqu'à obtenir un globe mi lourd mi troué