nèfle naïve

Mâchoire chaussée avalant digérant la plainte, résiste encore à l’effacement physique, ce corps qu’il faut cacher coincer abriter sauvegarder parce qu’il l’exige parce qu’il l’emporte, déterminant le compromis avec l’esprit qui lui n’attend que de s’incarner partout ailleurs jusqu’à la vibration sautillant des doigts aux lettres alors que les doigts justement sont devenu bois glacés. 

Je ne parviens pas à saisir l’échéance des délires mes dents se confondent avec l’égout. 

Abstraction nouée.

Fente cérébrale. 

Cet entre raisonnement entre mémoire,

nèfle naïve. 

ne pas enfler, sortir de soi cette sale pression de ne pas savoir sur quel fil tirer en premier. Tous sont franges, la rage baille d’ennui. l'accoutumance à l'atroce mute son cri, l'explosion orchestrée résonne meurtrière, la vengeance inaccessible domaine privé au mépris des milliards de peuples victimes.


FAUT ÉCRIRE, IL S’AGIT D’ÊTRE PAS PASSIVE,

L’ÉPOQUE DE LA SUFFISANCE DE L’ÉCLAT EST TERMINÉE, 

RAPPORTE CE QUE TU ENTEND, TRANSFORME EN THÉÂTRES LES FRATRICIDES, ÉLABORE UNE CHORÉGRAPHIE DE SON GESTE, INVENTE LE SCÉNARIO DE LA CENSURE, RÉDIGE LA DÉMONSTRATION, RACONTE LE MENSONGE

ADRESSE TOI À L’ASSAUT...